Chant 3ème : Entéléchie féminine

La surveillance et le juge­ment non fondé se substituent à la connaissance humaine. S'isoler serait l'une des derniè­res sources salutaires, mais celle-ci est presque inacces­sible, car on ne peut vivre sans le contact humain, chose pro­digieuse et irremplaçable lors­qu'elle n'est pas une bourbe de jouvence. Regardez-la ! cette petite entéléchie féminine.

A Musine

Le feu des sens sis au fond d'un cri loue la nuit.
L'Aura enivre l'émanation grabataire.
Susurre le souffle d’Hélios, le solitaire
Sur ta chevelure qui crépite et qui luit.

A l'orée des neiges l'aurore cuivre tes sarments,
Suaves instants qui voilent la buée d'une ère.
O sage démiurge songe au-delà de l’éther,
La larme de l'art entaille l'oeuvre de sang.

Le ravin d'un espoir écharpe mes pensées,
La fragrance grise l'élan d'une éternité.
Tout semble ébaucher les sillons d'une passion.

Le gueux se délecte du frimas intense,
Magnificence de la réminiscence
Par toi, demoiselle, qui


Et quoi !
Mais non Polymnie !
Je ne t'ai pas cocufiée !
Ne t'enfuis pas !

Aïeux aidez-moi !
Mon sonnet !!!
Ma Muse !!!


2 février 1987

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